C’est un pôle attractif qui vous est proposé pour vos pauses gourmandes.
J’ai 36 ans, je suis né et originaire de la région du Mans dans la Sarthe.
J’ai suivi un cursus scolaire dans l’hôtellerie restauration, niveau BAC+2.
A l’issue de mes études, je suis parti travailler à Londres pendant plusieurs mois dans la restauration dans l’optique de devenir bilingue.
Cela a permis de propulser ma carrière dans l’hôtellerie de luxe en Suisse.
J’ai par la suite travaillé plusieurs années dans un célèbre palace Genevois en tant que responsable du service d’étage avant de changer de cap et m’orienter dans la conciergerie de luxe, et plus particulièrement dans le monde des jets privés.
J’ai occupé dans ce secteur différents postes, de l’opérationnel à la vente.
J’ai toujours eu le gout pour l’entreprenariat, du fait que nous sommes tous entrepreneurs dans ma famille.
De plus, le métier de boulanger m’a toujours attiré et n’ayant pas de diplômes dans ce domaine (obligatoire pour ouvrir une boulangerie), la solution de la franchise a été idéale dans mon cas.
L’investissement pour la boulangerie, incluant travaux d’aménagement et achat du matériel s’élève à environ 1 000 000 euros.
Les augmentations récentes des coûts des matières premières et de la logistique ont fait grimper les prix d’environ 15%.
Grâce à France Active Ain – Initiative Bresse Haut-Bugey, j’ai pu financer une partie de ce projet, notamment le stock de démarrage.
Outre la partie financière, j’ai aussi eu la chance de rencontrer des acteurs de l’économie locale (chef d’entreprises, comptables, assureurs…) qui m’ont prodigué de précieux conseils.
Cela m’a permis également de remettre en question certains de mes choix.
Aujourd’hui, trois mois après ouverture, le bilan est très positif, la clientèle est au rendez-vous, le concept plait beaucoup. Nous sommes à 35% au-dessus du prévisionnel comptable en termes de Chiffre d’Affaire.
Le quotidien n’est pas simple, je découvre jour après jour la vie de patron.
Je suis quelqu’un très « terrain » et ne compte pas mes heures.
La partie la moins riante de ce nouveau « travail », est la partie sociale.
On n’est jamais prêt à gérer 18 personnes du jour au lendemain, je découvre et apprends tous les jours.
J’essaie de stabiliser les équipes, de rendre le travail attrayant en donnant des repos hebdomadaires supplémentaires par exemple, ( nous sommes ouverts 6 jours sur 7 ) mais ce n’est pas chose facile.
Nous avons malheureusement un très gros turnover.
La cohésion des équipes est compliquée parfois, et ce malgré toute la bonne volonté que mes responsables vente, production et moi-même y mettons.
Néanmoins, je reste positif sur l’avenir. Il nous reste encore beaucoup de travail à faire pour nous développer sur le bassin Oyonnaxien.
A bénéficié
A été accompagné par
France Active Ain
Initiative Bresse Haut-Bugey